31 août 2016

C'est Mercredi, c'est Blog Zombie #4





Aujourd'hui, petit retour en arrière sur mon utilisation de ma liseuse !


J'ai commencé ici, en juillet 2013, ça fait donc trois ans quasi tout pile.

Alors... je disais :
Et je me suis rendue compte que je lisais maintenant beaucoup plus (un peu n'importe où, n'importe quand) parce que je l'ai toujours dans mon sac, que c'est pas lourd (je peux lire debout) même quand je lis un gros pavé. 
Est-ce que c'est toujours vrai ?

Oui et non.

Oui, j'ai toujours ma liseuse dans mon sac. Oui, c'est top pour lire un bouquin de 800 pages dans le tram, en se tenant d'une main et en "tournant" les pages du bout du pouce.

MAIS, je me suis rendu compte que j'achète encore beaucoup en papier. Je prends en numérique des livres que je ne suis pas sûre d'aimer (et je les rachète en papier si c'est un gros coup de cœur), et/ou des livres que je ne veux pas stocker dans la bibliothèque. Ou quand il y a une grosse promo parce que ça vaut le coup de découvrir des histoires sur lesquelles j'hésite à investir.

Selon les maisons d'édition, qui jouent plus ou moins le jeu du numérique, hors promotion, il y a parfois une différence de prix d'un ou deux euros... dans ce cas, j'achète en papier (sauf, encore une fois, si je ne suis pas sûre d'aimer, mais disons qu'en papier, au moins, je pourrais physiquement le donner à quelqu'un d'autre).

En fait, j'ai assez peu lu en numérique entre 2013 et le printemps 2015, lorsque mon "autre" travail a déménagé à 3/4 d'heure de transport en commun de chez moi. À ce moment-là, forcément, ma PAL a pris un bon coup sur le caillou, vu qu'elle descendait tranquillement au lieu de s'accumuler.
Maintenant, j'alterne papier/numérique en fonction de l'envie du contenu, mais j'avoue qu'on oublie plus facilement un fichier qui attend, plutôt que le gros tome devant lequel on passe tous les jours.

Comme je lis essentiellement en numérique des histoires que je ne suis pas sûre d'aimer, je reste sur une impression mitigée puisque 90% de mes lectures numériques n'ont pas été des coups de cœur.

J'en retiens un, particulièrement, que je suis vraiment ravie d'avoir lu (en numérique) car ça a été une excellente surprise :

Le nom du Vent, de Patrick Rothfuss

Je suis également contente d'avoir rattrapé quelques classiques (par exemple "Le fantôme de l'Opéra"), et d'en avoir d'autres qui m'attendent.

Vous me direz, il y a beaucoup de choses que je pourrais emprunter à la médiathèque, pour le même effet... mais je n'ai jamais le temps d'y passer, et le fait d'avoir une date à laquelle rendre le livre (même si on peut prolonger) me stresse beaucoup (ça me fout la pression, comme quand j'étais petite, que je n'aimais pas lire et que je ne lisais pas vite... donc la date me fichait la trouille).
Je suis ravie de faire tourner la médiathèque de mon village avec ma fille aînée (qui emprunte 10 bouquins mini par semaine, et s'est pointée avec un caddie de marché le jour où on lui a dit que ce n'était pas illimité pour les vacances) mais ce n'est pas un fonctionnement qui me convient à moi.

Bilan ? Lire en numérique, c'est bien. Ça ne remplace pas le livre papier, c'est une utilisation différente, complémentaire, et je compte bien continuer !

BONUS : en plus, en numérique, je peux corner des pages, ce que je ne ferais jamais sur un livre papier !!!



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